Terme général utilisé pour décrire la facilité avec laquelle les personnes en situation de handicap peuvent obtenir, utiliser et exploiter quelque chose (par exemple, un appareil, un service ou un environnement). Cela implique une planification, une conception ou un effort réfléchi afin de supprimer les obstacles existants. L’accessibilité profite également à la population dans son ensemble, car elle fait en sorte que les informations, les activités ou les environnements soient adaptés, significatifs pour autant de personnes que possible et utilisables par toutes et tous, y compris les personnes âgées et les familles avec de jeunes enfants.

Discrimination ou exclusion fondées sur l’âge, se référant généralement à la discrimination à l’égard des personnes plus âgées.

Partageant la même racine que le terme alliance, les termes alliée et allié désignent une personne en position de privilège ou de pouvoir qui fournit des efforts constants pour comprendre, élever, renforcer et soutenir un groupe qui ne l’est pas, mais qui est en droit de s’attendre à être traité avec équité. Cette personne n’est pas membre du groupe dont elle est l’alliée, mais cherche à en être solidaire et à mettre fin à l’oppression, à la discrimination ou aux préjugés dont ces membres font l’objet.

Une personne confrontée à de la discrimination peut aussi être une personne alliée (par exemple, un homme autochtone peut être un allié auprès des femmes noires).

Attitude de préjugés, d’hostilité, de discrimination et de haine envers le peuple juif.

Préconise l’acceptation des cultures propres à chacune et à chacun. Elle permet à quiconque de garder ses valeurs, ses héritages culturels dans un respect mutuel et une écoute continue.

Approche qui consiste à aborder un objet d’étude de différents points de vue par la juxtaposition de regards spécialisés. Il s’agit de faire coexister le travail de plusieurs disciplines à un même objet ou sujet d’étude. L’objectif de la pluridisciplinarité est de profiter de la complémentarité intrinsèque des disciplines pour résoudre un problème.

Prédisposition ou généralisation concernant un groupe de personnes, qui est fondée sur des caractéristiques perçues ou des stéréotypes.

Terme utilisé par les peuples autochtones pour décrire du point de vue culturel les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles, trans ou intersexuées. On l’utilise pour rendre un concept présent dans bien des langues et cultures autochtones. Pour certains, le terme « bispirituel » décrit un rôle sociétal et spirituel, comme celui de médiateur ou de gardien de certaines cérémonies, qu’exerçaient au sein de sociétés traditionnelles certaines personnes qui transcendaient les rôles masculin et féminin acceptés pour créer un troisième sexe situé entre les deux

Discrimination ou exclusion fondée sur des croyances conscientes ou inconscientes selon lesquelles les personnes en situation de handicap ou neurodivergentes ont moins de valeur et sont moins aptes à contribuer à la société.

Processus qui consiste à regrouper des personnes en fonction de caractéristiques communes et qui peut mener à des stéréotypes nuisibles.

Se dit d’une personne dont l’identité de genre actuel est en accord avec son sexe assigné à la naissance.

Actions qui discriminent ou qui excluent les personnes transgenres en se fondant sur la croyance qu’être cisgenre est « normal » ou supérieur.

Discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une classe sociale, souvent basée sur des critères économiques.

Politique d’occupation, d’exploitation et de domination sociale, culturelle, économique, religieuse et politique d’un territoire habité par des peuples autochtones par un État étranger.

Préjugé ou discrimination contre les personnes à la peau foncée, généralement parmi les personnes du même groupe ethnique ou racial; forme d’oppression qui s’exprime par le traitement différentiel d’individus et de groupes en fonction de la couleur de la peau.

Méthode d’enseignement fondée sur l’emploi de stratégies ou de ressources pédagogiques conçues pour répondre à des besoins particuliers et améliorer l’apprentissage de toutes et de tous les élèves, quels que soient leur âge, leurs habiletés ou leur situation.

Sigle qui recouvre implicitement une grande variété d’identités, utilisé pour désigner les personnes et les communautés bispirituelles, lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, questionnant.

Personne qui, individuellement ou avec d’autres, agit et intervient dans des situations d’intimidation, d’injustice ou de violence afin de promouvoir ou protéger les droits de la personne.

Approche organisée, souple et proactive qui sert à ajuster l’enseignement, l’apprentissage et l’évaluation en vue d’atteindre l’ensemble des élèves, et surtout pour leur permettre de progresser au maximum.

Renvoie à l’interprétation des inégalités au regard d’une distance entre des normes et des valeurs (par exemple, les normes et la socialisation familiale par rapport aux normes et aux valeurs scolaires).

Traitement non équitable ou préjudiciable que l’on fait subir à une personne ou à un groupe de personnes et qui est fondé sur les motifs énoncés dans le Code des droits de la personne de l’Ontario (par exemple, la race, l’orientation sexuelle, un handicap) ou sur la base d’autres facteurs. La discrimination, qu’elle soit intentionnelle ou non, a pour effet d’interdire ou de limiter l’accès aux possibilités, aux bénéfices ou aux avantages dont jouissent les autres membres de la société.

Découle de politiques, de pratiques et de comportements qui font partie des structures sociales et administratives de l’organisation, et dont l’ensemble crée ou perpétue une situation désavantageuse pour les personnes racisées ou historiquement marginalisées.

Présence d’un vaste éventail d’attributs humains dans un groupe, une organisation ou une société. Ces attributs ont notamment trait à l’ascendance, à la culture, à l’origine ethnique, au sexe, à l’identité sexuelle, à l’orientation sexuelle, à la langue, aux capacités physiques ou intellectuelles, à la race, à la religion et au statut socio-économique.

Droits qui reconnaissent la dignité et la valeur des personnes sans discrimination et indépendamment de la race, de l’ascendance, du lieu d’origine, de la couleur, de l’origine ethnique, de la citoyenneté, de la croyance, du sexe, de l’orientation sexuelle, de l’identité sexuelle et de l’expression de l’identité sexuelle, de l’âge, de l’état matrimonial, de l’état familial ou de l’existence d’un handicap, conformément au Code des droits de la personne de l’Ontario et à d’autres facteurs.

Éducation basée sur les principes d’acceptation et d’inclusion de chaque élève. L’éducation inclusive veille à ce que chaque élève se sente représentée ou représenté dans le curriculum et dans son milieu immédiat de même que dans le milieu scolaire en général où la diversité est valorisée et toutes les personnes sont respectées.

Lorsque toutes les personnes sont traitées de la même manière, indépendamment de la diversité ou de leurs besoins individuels.

Juste ou caractérisé par l’équité ou la justice. Un traitement équitable est parfois différent d’un traitement égal.

Principe de traitement juste, inclusif et respectueux de toutes les personnes consistant à accepter les différences inhérentes afin d’assurer l’égalité dans tous les aspects de la vie d’une personne ou d’un groupe de personnes. L’équité ne signifie pas toutefois que tout le monde est traité de la même façon, sans égard aux différences individuelles. Plutôt, l’équité est un moyen par lequel l’égalité est atteinte. En d’autres mots, il ne s’agit pas d’offrir exactement le même traitement à chaque individu, mais plutôt d’adapter les stratégies en fonction de ses besoins spécifiques.

Espace au sein duquel les gens se sentent psychologiquement en sécurité et peuvent exprimer des opinions, des pensées et des attitudes honnêtes sans craindre les représailles, le jugement d’autrui ou les moqueries.

Préjugé, conscient ou inconscient, qui privilégie le groupe ethnique auquel on appartient et tendance à en faire le seul modèle de référence.

Fossé entre ceux qui ont accès aux technologies de l’information et des communications (TIC) et ceux qui n’y ont pas accès. La fracture numérique est multiforme et comprend de nombreuses facettes en raison surtout de la diffusion inégale d’Internet. Les disparités en matière d’accès à Internet sont notamment dues à la disponibilité, à l’accessibilité sur le plan financier, à la qualité du service, à la pertinence, à la sécurité, à la culture numérique, aux habiletés relatives aux TIC et à l’accès aux équipements.

Inconfort des personnes blanches provoqué par une conversation sur le racisme. La fragilité blanche est souvent ressentie par des personnes blanches qui se considèrent « woke » et, même si elles partent d’une bonne intention, qui contribuent en quelque sorte à nier la réalité des personnes racisées en invalidant ce qu’elles vivent et ressentent au quotidien. La fragilité blanche se manifeste par une attitude défensive, des sentiments de culpabilité ou des comportements défensifs tels que l’argumentation, le silence, le déni, l’inversion de la responsabilité ou l’évitement.

Communauté de peuples francophones dans laquelle la diversité linguistique et culturelle est accueillie et célébrée.

Discrimination, fondée sur la langue, le langage ou l’accent d’une personne, qui porte préjudice à celles et à ceux qui la subissent (par exemple, entre les membres de la communauté francophone).

Discrimination fondée sur des croyances et des stéréotypes liés au corps d’une personne, plus particulièrement à sa taille.

Groupe de personnes classées selon des caractéristiques ethniques (par exemple, la culture, la langue ou la religion) ou raciales (par exemple, la couleur de la peau, la texture des cheveux ou les traits du visage) et, sur ce fondement, soumises à un traitement discriminatoire. Il est préférable d’utiliser le terme « groupe racisé » puisque le mot « minorité » dans le terme « minorité racisée » est habituellement perçu comme restreignant le concept à son côté quantifiable, alors qu’en réalité le concept est plus souvent lié au fait que le pouvoir est détenu par un groupe dominant.

Hypothèse exprimée ouvertement ou secrètement, selon laquelle toutes les personnes sont ou devraient être hétérosexuelles. L’hétérosexisme exclut les besoins, les préoccupations et les expériences de vie des lesbiennes, des gais et des bisexuels, alors qu’il donne des avantages aux personnes hétérosexuelles. C’est souvent une forme d’oppression qui renforce le silence et l’invisibilité pour les lesbiennes, les gais et les personnes bisexuelles

Crainte, aversion, haine irrationnelle et discrimination à l’égard des personnes et des communautés 2SLGBTQl+, ou à l’égard de comportements étiquetés comme « homosexuels ». L’homophobie se présente sous plusieurs formes, et peut être structurelle/systémique, interpersonnelle ou intériorisée.

Attitude qui tient compte du fait que les normes, les valeurs, les connaissances, les attitudes, les histoires, les approches pédagogiques, les expériences de vie et les expériences scolaires de diverses cultures peuvent différer de ses propres perceptions et de ses points de vue.

Façon dont une personne perçoit son genre, tant intérieurement, mentalement que psychologiquement. L’identité de genre d’une personne peut correspondre ou différer du genre qui lui a été assigné à sa naissance. L’identité de genre d’une personne peut changer avec le temps, au fur et à mesure qu’elle apprend à se connaître et à connaître la terminologie. L’identité de genre et le sexe biologique sont deux concepts distincts.

Voir identité de genre.

Correspond à tout ce qui permet à autrui d’identifier de manière pertinente un individu par les statuts, les codes, les attributs qu’il partage avec les autres membres des groupes auxquels il appartient ou souhaiterait appartenir (par exemple, le sexe, l’âge, le métier, le statut familial, la nationalité, l’ethnie, l’occupation, l’appartenance à un parti politique). Les caractéristiques de l’identité sociale ne sont pas toujours déterminées par l’individu, mais le plus souvent prescrites par la société comme moyen de reconnaissance, d’identification de l’extérieur.

Création d’une culture qui promeut l’équité tout en célébrant, respectant, acceptant et valorisant la différence.

Voir Inclusion.

Résultat d’une distribution inégale, au sens mathématique de l’expression, des ressources d’une société entre ses membres. La distribution est inégale à cause des structures mêmes de cette société et fait naître un sentiment, légitime ou non, d’injustice chez ses membres.

Acte commis en faisant fi de la justice et de l’équité.

L’insécurité linguistique est une impression, une croyance ou un sentiment selon lequel la variété de langue que l’on utilise ou la façon dont on parle n’est pas légitimée ou valorisée par la société. Les gens évaluent généralement leurs propres pratiques linguistiques en les comparant à une norme perçue comme étant supérieure.

Cadre d’analyse qui permet de comprendre comment les différents aspects de l’identité d’une personne (par exemple sexe, genre, âge, ethnicité, classe sociale, religion, orientation sexuelle, capacités physiques) se combinent pour créer des formes particulières de discrimination et de privilège.

Peur ou haine exprimée à l’égard de la religion de l’islam ou des personnes musulmanes, menant à de la discrimination, à des préjugés ou à des actes d’hostilité envers des personnes musulmanes.

Concept fondé sur l’égalité des droits pour tous les peuples et la possibilité pour tous les êtres humains de bénéficier du progrès économique et social partout dans le monde, sans discrimination.

Personne qui, par son influence et par les comportements qu’elle adopte, crée chez les autres leaders ou chez le personnel de l’organisation le sentiment d’être considéré à leur juste valeur. Les gestes et les paroles d’un leader inclusif renforcent même le sentiment d’appartenance de chacune et de chacun, indépendamment de leurs caractéristiques personnelles.

Démarche dynamique qui reconnaît l’importance de toutes nos capacités humaines et qui se fonde explicitement sur l’inclusion, l’équité, l’excellence et la justice sociale.

Voir glottisme.

Type de microagression, dont des attaques racistes conscientes pouvant prendre la forme d’insultes ou autres actions discriminatoires explicites.

Type de microagression, dont des commentaires subtils dénigrants ou des rebuffades qui cachent un message humiliant (par exemple, ignorer la personne de couleur dans une réunion d’affaires).

Type de microagression qui, dans sa communication, exclut ou invalide les expériences d’une personne ou d’un groupe de personnes en sous-représentation, d’un groupe marginalisé.

Petit geste d’inclusion, de bienveillance ou de gentillesse posé par une alliée ou un allié visant à valoriser ou à élever les contributions de tous les individus. Écouter activement, réconforter et soutenir des personnes marginalisées sont des exemples de microaffirmations.

Action ou parole, d’apparence souvent banale, qui est blessante, offensive et discriminatoire, et qui révèle des préjugés envers des groupes marginalisés.

Concept qui rend compte du fait que différents cerveaux fonctionnent différemment, que les différences neurologiques sont des variations normales, et que ces variations ajoutent de la valeur à la société et au milieu de travail. La neurodiversité regroupe notamment les personnes qui vivent avec l’autisme, le TDAH, la douance, la dyslexie, la dyscalculie, le syndrome de Gilles de la Tourette, mais également les personnes neurotypiques (autrement dit, les individus n’ayant pas de condition neurologique particulière).

Barrière à l’équité qui peut être visible ou voilée, volontaire ou involontaire, systémique ou spécifique à une personne ou à un groupe, et qui interdit ou limite l’accès aux possibilités, aux bénéfices ou aux avantages dont jouissent les autres membres de la société. Il peut s’agir de politiques ou de pratiques physiques, économiques, financières, informationnelles ou organisationnelles.

Politiques, pratiques ou procédures imputables à un système et soutenant des comportements généralement adoptés dans la société qui excluent des groupes marginalisés ou les empêchent d’exercer pleinement leurs droits comme les autres membres de la société.

Consiste à s’imposer un esprit critique et réflexif et à s’interroger sur le bien-fondé de notre posture d’accompagnement, sur ses limites, sur le cadre de bienveillance, sur le fait de s’abstenir de prendre le pouvoir et sur le respect de l’autre.

Accès inégal à des privilèges tels que de l’information, des occasions favorables et des ressources. Le pouvoir désigne aussi la capacité d’influencer les décisions, les règles, les normes et les politiques à son avantage ou à l’avantage de son groupe social. Le pouvoir, ainsi que le niveau de pouvoir d’un individu ou d’un groupe, affecte la capacité à vivre une vie confortable et sécuritaire. Le pouvoir est relationnel et fonctionne entre les individus, les cultures, les institutions et les groupes sociaux.

Opinion, ou penchant conscient (explicite) ou inconscient (implicite) formé sans justification raisonnable sur un individu ou un groupe social, qui s’oppose à un jugement équilibré ou impartial en étant basé sur des stéréotypes plutôt que sur des expériences. Les attitudes préjudiciables empêchent l’égalité de traitement et conduisent à la discrimination.

Accès, occasions favorables et avantages non mérités dont bénéficient les membres d’un groupe social dont le niveau de pouvoir est élevé (par exemple, le privilège blanc, le privilège masculin, le privilège cisgenre). Il y a privilège lorsque les structures et les institutions ont été historiquement conçues à l’avantage d’un groupe en particulier.

Accès, occasions favorables et avantages non mérités dont bénéficient les personnes blanches dans la société, en raison du déséquilibre de pouvoir historique entre les personnes blanches et les personnes racisées.

La race n’existe pas; il s’agit plutôt d’un « construit social ». En d’autres termes, la société crée des idées de race en fonction de facteurs géographiques, historiques, économiques, sociaux et culturels ainsi que de traits physiques, bien qu’aucun de ces éléments ne puisse légitimement être utilisé pour classer les groupes de personnes. Voir Racialisation.

Processus par lequel les sociétés assoient la notion que les races sont bien réelles, différentes et inégales, de façons qui importent pour la vie sociale, économique et politique.

Conviction selon laquelle un groupe est supérieur ou inférieur à un autre. Le racisme peut être manifesté ouvertement lors de plaisanteries à caractère racial, d’insultes ou de crimes motivés par la haine. Il peut aussi être enraciné plus profondément dans les attitudes, les valeurs ou les idées reçues. Dans certains cas, les personnes ne se rendent même pas compte qu’elles ont ces convictions. Ces idées sont, en fait, des hypothèses qui ont évolué au fil du temps et sont devenues partie intégrante des systèmes et des institutions.

Discrimination, stéréotypes négatifs et injustice, passés et présents, à l’endroit des personnes d’origine asiatique et qui sont fondés sur des idées préconçues concernant leur ethnicité et leur nationalité.

Préjugés et discrimination dont sont victimes les peuples autochtones. Le racisme anti-autochtone est systémique et institutionnel, il existe dans les politiques fédérales telles que la Loi sur les Indiens et le système des pensionnats.

Préjugés, stéréotypes et discrimination à l’encontre des Noirs, notamment les personnes de descendance africaine. Le racisme anti-Noirs peut se manifester au sein de structures, de politiques, de procédures et de programmes organisationnels et institutionnels, et peut également transparaître dans les attitudes et les comportements individuels.

Ensemble de la structure sociétale composée d’institutions, de lois et de politiques qui maintiennent un système d’inégalités privilégiant et opprimant différents groupes dans la société en fonction de la « race » qui leur est attribuée. Ces inégalités confèrent des privilèges aux personnes blanches et portent atteinte aux droits des personnes noires, racisées et autochtones.

Capacité de résister à des pressions négatives et de surmonter des défis linguistiques vécus par un locuteur ou une locutrice au jour le jour.

Discrimination et exclusion des personnes neurodivergentes, des personnes ayant reçu un diagnostic d’un trouble de santé mentale, et de toute personne dont on présume qu’elle a un trouble de santé mentale.

État d’harmonie atteint par les personnes qui vivent dans un environnement de diversité sociale et culturelle lorsqu’elles parviennent à développer une culture de paix entre elles, empreinte de respect et d’appréciation mutuels, de bon voisinage, de relations coopératives, ainsi que d’un désir commun de paix et d’apaisement. Le savoir-vivre, ou le bien-vivre ensemble, repose sur le respect mutuel, l’acceptation de la pluralité des opinions et des interactions dans l’ouverture et la coopération, des relations bienveillantes, ainsi que sur le refus de s’ignorer ou de se nuire.

La sécurité culturelle repose sur une participation respectueuse pour aider les personnes concernées à trouver la voie du mieux-être en développant leur sentiment d’appartenance. Elle se manifeste dans un climat où toutes les personnes sont respectées et prises en compte sans discrimination.

Situation dans laquelle, pour des raisons sociales variées, les locutrices et les locuteurs ne se sentent pas mis en question dans leur façon de parler.

Attitude discriminatoire fondée sur le sexe ou sur les stéréotypes liés au genre, généralement à l’endroit des femmes.

Personne qui est témoin d’un incident discriminatoire, mais qui n’intervient pas ou ne prend pas part à celui-ci.

Pratique consistant à fournir des efforts symboliques d’inclusion vis-à-vis de groupes en quête d’équité, dans le but d’échapper aux accusations de discrimination.

S’applique aux personnes dont le sexe assigné à la naissance a été déclaré comme étant féminin et dont le genre actuel a été déclaré comme étant autre que féminin, ou aux personnes dont le sexe assigné à la naissance a été déclaré comme étant masculin et dont le genre actuel a été déclaré comme étant autre que masculin. Les personnes trans peuvent ou non suivre un traitement médical comme l’hormonothérapie ou une variété d’autres interventions chirurgicales pour que leur corps corresponde à leur identité sexuelle ressentie. S’applique également aux personnes ayant déclaré ne pas être certaines de leur genre, ayant déclaré être à la fois un homme et une femme, être bigenre ou n’être ni l’un ni l’autre.

Aversion, crainte ou haine irrationnelle envers les personnes transgenres et les communautés trans qui peut se traduire par l’expression d’une hostilité à leur égard. Elle peut se manifester par des violences physiques, verbales ou des comportements discriminatoires.

Peur ou haine exprimée à l’égard des personnes, des cultures ou des coutumes étrangères ou perçues comme telles, qui mène à de la discrimination ou à des actes d’hostilité envers ces personnes.